Vous aimerez cette infos : jugés pour l’incendie du parking des Salinières

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Dans le cadre de notre travail d’information, nous publions ci-dessous un texte vu sur internet ce jour. La thématique est «la justice».

Son titre saisissant (jugés pour l’incendie du parking des Salinières) parle de lui-même.

Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est connu et fiable pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur le web.

Vous pouvez ainsi faire confiance aux informations qu’il donne.

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Photos et vidéos : il y a trois ans, l’incendie du parking Salinières à Bordeaux

ARCHIVES – Ravagé par un incendie criminel le 18 mai 2019, le parking Salinière a rouvert enfin ses portes le 26 octobre 2020. Enormes, les dégâts avaient provoqué l’arrêt du trafic du tram C dans cette zone. La circulation des rames n’avaient repris que le 28 septembre suivant. Retour sur un sinistre hors du commun à Bordeaux.

Ce lundi 10 octobre, trois marginaux mis en examen dans l’incendie du parking des Salinières survenu dans la soirée du 18 mai 2019 vont comparaître devant la première chambre des dossiers complexes du tribunal judiciaire de Bordeaux. Un homme de 24 ans doit répondre de dégradation ou détérioration du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes. Un comparse de 25 ans et une femme de 28 ans sont, quant à eux, poursuivis pour s’être abstenus volontairement de prévenir les secours. Tous trois sont libres aujourd’hui, après avoir effectué entre sept mois et un an de détention provisoire. Une adolescente de 15 ans au moment des faits, présente à l’époque aux côtés du trio, est convoquée ultérieurement pour s’expliquer devant la justice des mineurs.

Sur plusieurs niveaux

Le 18 mai 2019 est un samedi. L’après-midi, et jusqu’en début de soirée, plusieurs milliers de gilets jaunes ont manifesté dans les rues de Bordeaux. Pompiers et policiers ont été largement sollicités quand, à 20 h 42, le commissariat central est alerté qu’un incendie est en cours dans le parking souterrain des Salinières, sur le quai homonyme. Les sapeurs-pompiers vont lutter inlassablement contre les flammes et les fumées. Ils passeront toute la nuit jusqu’au lendemain pour éteindre le feu qui s’est propagé sur plusieurs niveaux. Intoxiqués, trois sapeurs-pompiersseront hospitalisés et 45 riverains évacués.

Près de 200 véhicules ont été calcinés ou dégradés par les flammes et la suie.


Près de 200 véhicules ont été calcinés ou dégradés par les flammes et la suie.

archives Thierry David/ « Sud Ouest »

Très rapidement, l’agent d’exploitation est en mesure d’indiquer qu’une alarme s’est déclenchée au troisième sous-sol à 20 h 21, puis une autre six minutes plus tard à l’étage au-dessus. Dès lors, les enquêteurs de la police judiciaire, saisis par le parquet, vont mener un travail de fourmi qui va débuter par l’exploitation des images des caméras de vidéosurveillance. Car les policiers ne peuvent pénétrer dans le parking que le 27 mai pour y effectuer les premières constatations.

Le deuxième et le troisième sous-sol, en partie effondrés, sont les plus touchés. C’est au troisième que les policiers identifient le véhicule d’où semble être parti le feu. Son propriétaire, interrogé, précise « ne plus se servir de sa voiture depuis plusieurs mois » et dit « ignorer si les portières étaient verrouillées ou non ».

Des feuilles de papier

Les investigations suivent leur cours et le visionnage des bandes vidéo filmant l’accès aux escaliers du troisième sous-sol va rapidement faire avancer l’enquête. Sur les images, on voit quatre personnes se précipiter en courant et en riant à 20 h 23, puis quitter le parking une minute après. Un homme monte ensuite dans une rame du tramway à Saint-Michel. Reste alors à identifier les suspects. Ce qui ne tarde pas.

Ils cherchaient « un endroit tranquille pour boire et fumer un joint »

Fin juin, deux hommes, une femme et une adolescente sont interpellés et placés en garde à vue. Ils racontent avoir participé à la manifestation des gilets jaunes et, à l’issue, avoir acheté des bières et « cherché un endroit tranquille pour se poser et fumer un joint ». Ils affirment « avoir repéré une Clio blanche ouverte » et y avoir passé « une heure ou deux ». C’est au moment de partir que la femme aurait ouvert le coffre de la voiture « pour voir ce qu’il y avait dedans ». Un amas de feuilles de papier s’y trouvait. Un de ses compagnons d’infortune a pris son briquet et allumé le feu sans raison, tout simplement « pour rigoler et effacer les empreintes ». Pensant étouffer les flammes, ils ont refermé le coffre et sont partis en prenant les jambes à leur cou. Ils expliquent ne pas avoir prévenu les secours « par peur ».

Ce qui ne les a pas empêchés de revenir sur les lieux un peu plus tard pour assister à l’intervention des pompiers. Ils diront même « avoir été surpris par l’ampleur de l’incendie ».

Un préjudice considérable

À partir de ce lundi et pendant deux jours, devant le tribunal, ce sera l’heure des comptes et des explications.

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