A noter, cet éditorial sur internet dont la thématique est « la justice » et qui est susceptible de vous ravir.
Le titre (Tribunal judiciaire de Brest : un vol en réunion d’alcool qui tourne mal – Brest) récapitule tout l’article.
Le chroniqueur (présenté sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur le web.
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Déjà fortement alcoolisés en milieu d’après-midi le jeudi 29 juillet 2021 sur la place Guérin, à Brest, deux jeunes hommes décident de se procurer de l’alcool. Ils empruntent donc la rue Jean-Jaurès pour se rendre dans un supermarché. Sur place, les compères arrachent les antivols des bouteilles qu’ils dissimulent dans leurs poches. Alors qu’ils s’apprêtent à quitter les lieux, un employé les interpelle. Surpris, les voleurs se rebellent. L’un brandit une bouteille en guise d’arme. L’autre menace avec un couteau les autres employés venus porter secours à leur collègue. Parvenant à fuir en laissant le personnel du magasin choqué, les délinquants sont arrêtés sur la fameuse place brestoise.
Une mauvaise foi sans limite
À l’audience du tribunal, le vendredi 3 juin 2022, un des prévenus s’exprime via la visioconférence étant en détention provisoire alors que son acolyte, sous contrôle judiciaire, se présente à la barre. Les deux arborent le look désormais classique du jogging à capuche voyant avec une coupe rasta. De concert, ils contestent tout. Le premier : « C’était de la légitime défense. Oui j’avais une bouteille dans ma poche mais j’allais payer ». L’autre : « Ce n’était pas un couteau mais un coupe-ongles ! ».
La présidente Nathalie Le Borgne réagit aussitôt : « Vous l’aviez sorti pour vous faire les ongles ? ». Leur mauvaise foi est sans limite, alors que les vidéos du magasin ont enregistré le larcin et les violences. « Ils disent n’importe quoi ! », répètent les deux hommes à l’envi. « Je n’étais pas très alcoolisé », insiste celui du prétoire bien que la juge lui rappelle : « Vous étiez tellement ivre que vous ne pouviez pas souffler dans l’éthylomètre ! ».
De la prison ferme et du sursis
La représentante du parquet, qui rappelle une condamnation récente de l’homme en visio pour un vol dans un magasin de sport, requiert une peine d’emprisonnement de six mois pour les deux. Ce dernier écope finalement de quatre mois ferme. Quant à celui qui s’ennuie à la barre, il ressort du palais avec huit mois de prison avec sursis.
Publications:
Appel à la justice de l’État/Introduction,Le livre .
La cassation en matière civile,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.
Paroles de palais de justice,Ouvrage .