Sur internet : L’ex-joueur des Alouettes Christophe Normand croyait que la plaignante avait l’âge du consentement, clame son avocat

Nous avons découvert un article sur le web dont le propos est «la justice».

Son titre (L’ex-joueur des Alouettes Christophe Normand croyait que la plaignante avait l’âge du consentement, clame son avocat) est sans équivoque.

Sachez que le journaliste (présenté sous la signature d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

Sachez que la date de publication est 2024-02-23 17:52:00.

Voici lle texte :

Au palais de justice de Granby, le procès de Christophe Normand, accusé de leurre d’une adolescente de 15 ans et d’incitation à des contacts sexuels, a pris fin vendredi avec les plaidoiries des procureurs.

L’ancien joueur des Alouettes avait la croyance erronée mais sincère que la plaignante avait l’âge de consentir.

Christophe Normand n’avait plus l’étiquette d’enseignant au moment des faits.

L’adolescente n’était pas vulnérable, se moquait de lui dans leurs conversations, conversations de nature sexuelle qu’elle-même entretenait, a plaidé l’avocat de l’accusé qui demande qu’il soit acquitté.

À l’été 2022, l’homme de 32 ans a tenté d’obtenir des relations sexuelles avec une ancienne élève de quatrième secondaire à qui il avait enseigné pendant quelques semaines l’éthique et culture religieuse comme professeur suppléant quatre mois plus tôt.

Quand il l’a contactée sur les réseaux sociaux, il n’enseignait plus et avait repris son boulot de joueur de football avec les Alouettes de Montréal.

Dans son esprit et selon ce que la plaignante lui avait mentionné dans des échanges sur Messenger, il croyait sincèrement qu’elle avait 16 ans, l’âge du consentement.

«Elle ne parle pas à son « prof » mais à un gars de 30 ans qui la « cruise », un gars qui a une conjointe et des enfants. L’accusé ne l’intéresse pas, même qu’elle s’en moque en montrant à ses amies le contenu de certains messages», a plaidé son avocat Me Nicolas Cossette.

Si elle allait avoir 16 ans dans les mois suivants, la poursuite insiste sur le fait que: « c’est lui l’adulte, c’est lui qui avait à prendre les mesures raisonnables pour s’assurer de son âge, malheureusement il a échoué. … Leur relation n’était pas égalitaire, ils ne se trouvaient pas sur le même « pied » », selon Me Ariane Duval.

«Si vous n’aviez rien à vous reprocher, pourquoi avoir supprimé les messages avec la plaignante ?» lui a-t-elle demandé en contre-interrogatoire.

«Je ne voulais pas que ma conjointe apprenne que je lui étais infidèle», a répondu Christophe Normand.

Pourtant, il n’a pas supprimé les conversations «osées» qu’il avait avec ses autres maîtresses, ce qui soulève un doute sur la crédibilité de l’accusé a argumenté Me Duval.

La plaignante n’a pas vu d’intention malveillante de sa part en parlant de la perception qu’elle avait de l’accusé, elle ne le prenait pas au sérieux. Christophe Normand ne lui a mis aucune pression et la laisse décider, souligne la défense:

«Vous devez tenir compte de la nature de la relation plutôt que leur statut l’un par rapport à l’autre … vous n’êtes pas la police de la moralité, vous n’avez pas à décider s’il était un bon conjoint ou un bon père. Votre tâche est de savoir si un crime a été commis», a mentionné Me Cossette au juge Serge Champoux qui rendra sa décision le 25 avril.

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