Notre équipe va mettre en pleine lumière cet article qui vient de paraître, dont la thématique est «la justice».
Le titre suggestif (Tribunal judiciaire de Brest : « À Paris, on me relâche tout le temps ! » – Brest) est sans détour.
Présenté sous la signature «d’anonymat
», l’écrivain est positivement connu.
Ce post peut par conséquent être pris au sérieux.
Sachez que la date de publication est 2023-03-10 09:30:00.
Ce jour de janvier 2023, il est plus de 23 h quand les policiers sont appelés rue Anatole-France, à Brest. Là, un individu force une porte à coups de pied. Sur place, les fonctionnaires découvrent un verrou sur le sol. Celui qui les observe, caché derrière un rideau dans l’appartement, n’échappe pas à leur vigilance. Il est aussitôt appréhendé. À deux pas de l’endroit, la porte d’un salon de toilettage canin révèle des détériorations faites sous des semelles identiques.
Au commissariat, l’individu annonce l’état civil d’un homme mesurant 1,73 m. Or sa taille est de 2 m ! Et le casier judiciaire retrouvé grâce à ses empreintes déroule onze identités pour sept condamnations prononcées à l’encontre de celui qui est frappé d’une obligation de quitter le territoire français.
Dès l’ouverture des débats au tribunal judiciaire de Brest, ce vendredi 10 mars 2023, le prévenu conteste les délits demandant la liberté, car « à Paris, on me relâche tout le temps ». « Mais, vous êtes à Brest ! », lui rétorque le président Christophe Subts.
« Bla-bla-bla »
S’ensuivent des échanges abracadabrantesques, l’homme aux multiples alias soutenant être venu à Brest pour retrouver son épouse (mariage religieux) dont il ne se souvient que du prénom mais pas de l’adresse… Il affirme avoir seulement voulu dormir dans un appartement, étant faible au retour d’un voyage en Suisse… Le magistrat finit par interrompre ses élucubrations, en lui lançant un « Bla-bla-bla ».
Pareillement épuisé par ces déclarations, le procureur Camille Miansoni indique aux juges du siège : « Votre tribunal est très patient car la formule « Bla-bla-bla » est bien polie ! ».
La subtile plaidoirie de l’avocat de la défense, Me Arthur Pellen, notamment sur les identités « probablement dues à de mauvaises retranscriptions », ne suffit pas à convaincre la juridiction.
À l’inconnu du box, sont infligées : quatre mois de prison ferme, la révocation de six mois antérieurs et une interdiction du territoire français pendant cinq ans.
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