Dans le cadre de notre travail d’information, nous publions ci-dessous un éditorial vu sur internet il y a quelques minutes. Le sujet est «la justice».
Son titre (Tribunal de Perpignan : ils transportaient 400 kg de drogue et sont relaxés par les juges) est parlant.
Annoncé sous la signature «d’anonymat
», le pigiste est positivement connu.
Cet article peut de ce fait être pris au sérieux.
Sachez que la date d’édition est 2022-12-17 06:55:00.
Voici ll’article :
Dans la remorque de leur camion, les douaniers avaient mis la main sur près de 400 kg de cannabis. Après avoir été placés sous contrôle judiciaire, les deux routiers lituaniens sont revenus en France pour être jugés. Ils niaient être au courant de la présence de la drogue dissimulée dans leur chargement.
La saisie avait été opérée le 8 novembre au péage du Boulou. Un classique contrôle des douanes avait débouché sur la découverte de 119 kg de résine de cannabis et 278 kg de marijuana. Renvoyés devant le tribunal en comparution immédiate les deux chauffeurs, défendus par Mes Ouayot et El Moujaddide, avaient demandé un délai pour préparer leur défense. Fait rarissime, dans le cas d’étrangers mis en cause pour l’importation d’une telle quantité de drogue, les avocats avaient réussi à les faire placer sous contrôle judiciaire dans l’attente de l’audience.
Plus étonnant encore, les deux hommes étaient revenus à Perpignan pour affronter le tribunal. En ce début décembre, le parquet semble d’ailleurs en tenir compte en présentant des réquisitions mesurées : 2 ans ferme. Mais, en défense, on vise à faire libérer les deux chauffeurs.
Ils n’ont pas assisté au chargement, plaide-t-on, leur patron leur impose de venir chercher le camion déjà préparé. Ils avaient des arrêts obligatoires , durant lesquels, la drogue a pu être dissimulée dans la cargaison. Et puis, s’ils étaient coupables seraient-ils revenus pour intégrer les prisons françaises ? A-t-on trouvé leur ADN ou leurs empreintes sur les paquets de drogue ?
« Autant d’éléments qui laissent vraiment douter de leur culpabilité. Ils affirment avoir été utilisés et ignorer que le cannabis avait été caché dans la remorque. » Il faut au moins leur laisser le bénéfice du doute ! » tonnent les avocats.
Assez fort pour que le tribunal l’entende : les deux hommes sont relaxés.
Bibliographie :
ECRITS SUR LES NOIRS Tome 1 : 1789-1808,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.
La Justice en France,A voir et à lire. .
Petit traité d’argumentation judiciaire : 2009-2010,Le livre .