Revue de presse internet : Scandale du Levothyrox : le préjudice corporel reconnu pour la première fois par la justice à Toulouse

J’ai remarqué un article sur le web dont la thématique est «la justice».

Le titre (Scandale du Levothyrox : le préjudice corporel reconnu pour la première fois par la justice à Toulouse) est parlant.

Sachez que le chroniqueur (identifié sous la signature d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres éditoriaux qu’il a publiés sur internet.

Vous pouvez lire ces infos en toute sécurité.

La date d’édition est 2023-07-19 11:04:00.

l’essentiel
Pour la première fois, une patiente, victime du changement de formule du médicament contre les troubles de la thyroïde, vient d’obtenir, au tribunal de Toulouse, une indemnisation du laboratoire Merck.

« C’est une première. Nous, à Toulouse, nous sommes les premiers à l’obtenir ». Me Stella Bisseuil, avocate d’une cinquantaine de parties civiles dans l’affaire du Levothyrox, vient de « gagner une bataille » de taille face au laboratoire Merck.
Une de ses clientes, aujourd’hui âgée de 64 ans, a obtenu la condamnation du poids lourd de l’industrie pharmaceutique pour le préjudice corporel et psychologique subi. Jusqu’ici, les victimes de la nouvelle formule du médicament avaient toutes perçu 1 000 € symboliques au titre du défaut d’information.
« J’ai demandé, en plus, ce préjudice corporel pour les six à sept mois où il n’y a pas eu d’alternative, précise l’avocate toulousaine. Pendant cette période, les patients ont pu souffrir de crampes, de fatigue, de maux de ventre. Certaines ont perdu leurs cheveux ou devaient rester alitées sans pouvoir travailler ».
Jusqu’ici, juges, experts et corps médical n’étaient pas parvenus à s’accorder sur le lien de cause à effet entre la nouvelle formule du médicament et les symptômes ressentis.
Après avoir plaidé au mois de juin, Me Bisseuil a pris connaissance, en début de semaine, du jugement rendu le 11 juillet par le tribunal judiciaire de Toulouse. Sa cliente sera indemnisée à hauteur de quelques milliers d’euros. « Un juge a accepté de reconnaître le préjudice, se satisfait-elle. Elle n’a pas pu travailler pendant six mois. Il y a également le préjudice d’inquiétude. Pendant six mois, ces personnes ignoraient d’où venait leur mal-être. Il a fallu tout un processus pour comprendre ».
Désormais, l’avocate entend que ce jugement fasse « jurisprudence » et que chacune des parties civiles puisse accéder à l’indemnisation de son préjudice corporel « sans avoir à attendre ».

Des signalements par milliers

Car, sur le volet pénal, une instruction est toujours en cours à Marseille et pourrait encore durer de nombreuses années avant qu’un procès ne se tienne pour les milliers de victimes. Cette information judiciaire est ouverte pour « tromperie aggravée, blessure involontaire et mise en danger d’autrui ».
Cette affaire avait débuté après qu’en mars 2017, le laboratoire Merck a mis sur le marché une nouvelle formule de ce médicament contre les troubles de la thyroïde. Dans les mois qui ont suivi, de nombreux patients ont commencé à souffrir d’effets indésirables et des signalements sont parvenus par milliers à l’agence du médicament.
Le laboratoire peut encore faire appel de la décision du tribunal judiciaire de Toulouse.

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