Relecture de l’éditorial : La Bastide-Clairence : « 13 000 balles ? Comment pouvez-vous faire une offre pareille ? » s’emporte l’avocat de Sofiya Bodnarchuk

Nous avons repéré un encart sur internet dont le thème est «la justice».

Le titre séduisant (La Bastide-Clairence : « 13 000 balles ? Comment pouvez-vous faire une offre pareille ? » s’emporte l’avocat de Sofiya Bodnarchuk) est parlant.

Sachez que le chroniqueur (annoncé sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur le web.

Vous pouvez ainsi vous fier aux informations qu’il donne.

Voici lle texte en question :

Dans un premier temps, il s’agissait pour la justice d’examiner un référé…

Dans un premier temps, il s’agissait pour la justice d’examiner un référé portant sur 400 000 € de provisions. Rappelons qu’on parle là de cette Kazakh de 30 ans, un temps impliquée dans le double assassinat commis (en février 2016), à La Bastide-Clairence, par son compagnon Kevin Rouxel, jugé responsable de la mort de ses parents.

Condamnée d’abord à 20 ans de réclusion criminelle « pour complicité », la jeune femme, qui a toujours nié, a ensuite, courant octobre 2022, été acquittée devant les assises des Landes, la peine prononcée à l’encontre de Rouxel (30 ans) étant en revanche confirmée. L’affaire, émaillée de nombreux rebondissements, a fait grand bruit..

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Le temps passé en prison par Sofiya Bodnarchuk, qui fait valoir « un choc carcéral », a un prix. Du moins aux yeux de son avocat, l’expérimenté et volubile Édouard Martial, qui parle d’une « détention provisoire record, et abusive ».

« La recevabilité » de la demande n’est, d’ailleurs, « pas contestée » par les différentes parties. Restait à fixer le montant du chèque…

Décision le 14 septembre

C’est précisément sur ce point que, à la fin de sa longue plaidoirie, Édouard Martial, connu notamment pour avoir défendu un certain Richard Virenque, est… monté dans les tours.

Effets de manche et volume sonore à l’avenant, il a, assez durement, interpellé le ministère public et le représentant de l’agence judiciaire de l’État (ex Trésor public).

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Ce dernier, sans fermer les yeux sur « la longueur de la détention » ici en cause, venait de faire connaître la proposition de l’autorité publique : « 13 500 € de provisions ». Bien sûr, on est là très loin du montant souhaité par la partie adverse. D’où une cinglante réponse.

« 13 000 balles ? Mais comment pouvez-vous, comment osez-vous faire une offre pareille alors que, pour 56 mois de détention, vous connaissez parfaitement la jurisprudence en vigueur ! » a d’abord grondé le défenseur de Sofiya Bodnarchuk. Avant de se faire plus sentencieux : « Je ne suis pas un clochard, on ne veut pas l’aumône ! »

L’avocat avait, auparavant, axé, l’essentiel de son intervention sur « la première conséquence » pour sa cliente de ses séjours derrière les barreaux, ponctués de plusieurs « hospitalisations d’office ». À savoir : l’impossibilité de voir sa fillette âgée de 2 ans et demi au début de l’affaire.

La gamine était, a-t-il été rappelé, « placée chez une tante (membre de la famille Rouxel) au titre de tiers digne de confiance », selon la justice. Une situation fortement contestée par l’avocat de Sofiya Bodnarchuk.

« Face à ce dossier complexe », le président de la Cour a indiqué que la décision était mise en délibéré. Elle sera rendue le 14 septembre.

Bibliographie :

De la justice dans la Révolution et dans l’Église/Douzième Étude,Le livre .

La Cour de cassation et le code pénal de 1810 : le principe de légalité à l’épreuve de la jurisprudence (1811-1863),Le livre .

Vous perdez la tête Elisabeth !,Ouvrage .