Relecture de l’édito : son avocat français, Antoine Vey, dénonce une « persécution politique »

Voilà qui va vous plaire : Un nouveau post que je viens de relever sur internet et que nous vous proposons ci-dessous. La thématique est « la justice ».

Son titre (son avocat français, Antoine Vey, dénonce une « persécution politique ») en dit long.

Identifié sous la signature «d’anonymat
», le pigiste est reconnu comme quelqu’un de sérieux.

La fiabilité est ainsi grande en ce qui concerne ce post.

Quand Julian Assange
a rencontré son avocat français, Antoine Vey
, vendredi matin dans sa prison de Londres, il ne savait pas encore. La ministre de l’intérieur britannique, Priti Patel, venait de signer l’ordonnance autorisant son extradition vers les Etats-Unis. Ce pays veut juger l’Australien de 51 ans pour espionnage, parce qu’il avait contribué en 2010 à la diffusion de plusieurs dizaines de milliers de documents confidentiels concernant l’activité des Américains en Irak et en Afghanistan. Incarcéré à Belmarsh, un centre de détention de haute sécurité depuis avril 2019, le fondateur de WikiLeaks attendait d’être fixé sur son sort. « Il n’avait pas dormi de la nuit, explique au JDD Antoine Vey. Je l’ai trouvé très angoissé, renfermé, mal. »

« Il est soumis à un régime d’isolement strict, alors qu’il n’a commis aucun crime », ajoute encore l’avocat. Si tout espoir n’est pas perdu, la décision du gouvernement de Boris Johnson
 vient rendre encore plus précaire sa situation. Un recours va être déposé dans les 14 jours en Angleterre auprès de la Haute Cour, puis devant la Cour européenne des droits de l’homme.

Pour ses défenseurs, « l’accusation ne repose sur rien »  

S’il n’obtient pas gain de cause, le prisonnier de Londres pourrait être transféré aux Etats-Unis dans les 28 jours, Il y risque une peine de 175 ans d’emprisonnement. En 2010, l’actuel président démocrate des Etats-Unis, Joe Biden
, alors vice-président de Barack Obama, avait estimé que Julian Assange s’apparentait plus à un « terroriste high tech » qu’à un héritier des enquêteurs des journalistes américains qui avaient révélé dans les années 1970 les mensonges de leur gouvernement sur la guerre du Vietnam.

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Julian n’a rien fait de mal. Il est journaliste et éditeur, et il est puni pour avoir fait son travail.

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« Tout cela relève clairement de la persécution politique, affirme Antoine Vey. Les services de renseignement américains se livrent à des règlements de compte en le transformant en ennemi public numéro un. » « Nous sommes dans une configuration, poursuit-il, dans laquelle l’accusation ne repose sur rien, et où personne ne sait vraiment pourquoi il est détenu : n’est-il pas invraisemblable  de persécuter quelqu’un qui  a publié des informations vraies ? »  

« C’est un jour sombre pour la liberté de la presse et la démocratie britannique, Julian n’a rien fait de mal. Il est journaliste et éditeur, et il est puni pour avoir fait son travail », a déclaré pour sa part Stella Assange, avocate devenue l’épouse du détenu, et avec laquelle il a eu deux enfants en prison. Julian Assange est aussi soutenu par plusieurs associations de journalistes ou de défense des droits de l’homme.  

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