Voici un texte que je suis heureux de diffuser ici sur notre site. Le propos est « la justice ».
Son titre (À Béziers, le tribunal ordonne le retrait de la crèche du patio de la mairie – France) est parlant.
L’écrivain (présenté sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable.
Le post a été diffusé à une date notée 2022-12-18 13:18:00.
Le tribunal administratif de Montpellier a statué : la crèche qui figure dans la cour d’honneur de l’hôtel de ville de Béziers doit être retirée dans les vingt-quatre heures sous peine d’astreinte de 100 euros par jour. Motif : elle met « en évidence la scène de la Nativité » (c’est la fonction même d’une crèche !) et méconnaît les dispositions de l’article 28 de la loi de 1905 concernant la séparation de l’Église et de l’État. Or, ce paragraphe-là stipule en effet : « Il est interdit, à l’avenir, d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l’exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions ».
Un cheval de bataille
Mais l’affaire ne se résume pas à des raisonnements juridiques et comporte un volet politique franchement peu reluisant. En l’occurrence, la décision de justice répond à un recours déposé par la Ligue des droits de l’Homme en référé (procédure d’urgence). Or, en quoi la Ligue en question est-elle fondée à voir une atteinte aux droits de l’Homme dans la mise en place – temporaire – d’une simple crèche ? De toute évidence, ladite Ligue a décidé d’en faire un cheval de bataille et de forcer l’État à sanctionner les maires qui seraient d’un autre avis que le sien, ce qui revient à un combat purement idéologique.
Du bon sens mais battu en brèche
Pour preuve, dans une lettre datée du 5 décembre, le préfet de l’Hérault avait prévenu qu’« il ne sera pas demandé, par l’État, au maire de Béziers, Robert Ménard, de renoncer à cette installation », estimant que cette crèche était « une animation parmi d’autres ». Du bon sens mais battu en brèche. Ce que veut la Ligue, c’est que la justice administrative donne tort au représentant de l’État ; c’est fait. Soit une stratégie de division qui vise à imposer le multiculturalisme au détriment de l’Histoire et de la civilisation d’un peuple deux fois millénaire.
Après avoir soutenu Tariq Ramadan, intenté un procès pour racisme à Michel Houellebecq, démontré, à maintes reprises, son inclination pour l’islam politique, la Ligue des droits de l’Homme s’arroge le combat pour les « droits culturels » qui ne sont pas de son ressort. Qui saura la remettre à sa juste place ?
Publications sur le même propos:
Des conspirations et de la justice politique/II,Le livre . Ouvrage de référence.
Les erreurs judiciaires,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.
Précis de droit pénal et de procédure pénale,Le livre .