Quoi retenir de ce texte : Le « forcené de Dordogne » devant le tribunal correctionnel de Périgueux, deux ans après sa violente cavale

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A noter, ce texte sur le web dont la thématique est « la justice » et qui va vous réjouir.

Son titre (Le « forcené de Dordogne » devant le tribunal correctionnel de Périgueux, deux ans après sa violente cavale) est sans confusion.

Sachez que l’éditorialiste (annoncé sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur le web.

Cet éditorial peut de ce fait être pris au sérieux.

L’article source dont il s’agit :

Le « forcené de Dordogne », qui avait agressé son ex-compagne en mai 2021, comparait du 25 au 27 avril 2023 devant le tribunal correctionnel de Périgueux pour violences volontaires aggravées. Il encourt jusqu’à 14 ans d’emprisonnement et 200 000 euros d’amende.

L’affaire avait tenu en haleine la Dordogne, et au-delà. Terry Dupin, le « forcené de Dordogne » avait agressé son ex-compagne avant d’être traqué pendant 36 heures par les gendarmes.

Il comparaît de mardi 25 à jeudi 27 avril 2023 devant le tribunal correctionnel de Périgueux pour violences volontaires aggravées sur son ex-compagne, le compagnon de celle-ci à l’époque, trois adolescents croisés dans son périple et des gendarmes mobilisés pour l’interpeller. Soit près d’une cinquantaine de parties civiles. Récidiviste, il encourt jusqu’à 14 ans d’emprisonnement et 200 000 euros d’amende. 

Fin mai 2021, le visage de cet ancien militaire, longue barbe, cheveux épais et tempes rases, avait fait les gros titres pendant deux jours, avec un appel à témoins pour retrouver celui que les autorités présentaient comme un « individu dangereux ».

Armé d’une carabine de chasse, Terry Dupin avait fait irruption au domicile de son ex-compagne, mère de leurs trois enfants, agressant cette dernière et son nouveau compagnon de l’époque. Il avait frappé celui-ci et ouvert le feu entre ses jambes, le menaçant de mort.

Puis le trentenaire, déjà condamné quatre fois pour des violences contre son ex-conjointe, s’était lancé dans une folle cavale dans une zone boisée entre les communes du Lardin-Saint-Lazare et de Condat-sur-Vézère.

Plus de 300 gendarmes avaient été mobilisés pour cette traque, dans un contexte post-Covid où les cas de forcenés s’étaient multipliés dans toute la France.

Après plusieurs tirs visant les forces de l’ordre, notamment un hélicoptère de la gendarmerie, Terry Dupin avait été interpellé 36 heures plus tard, grièvement blessé au cou par un tir de riposte du GIGN. Au moment de sa cavale, il était interdit de port d’armes et portait un bracelet électronique.

Devant le magistrat instructeur, cet employé d’une entreprise de travaux publics, aujourd’hui âgé de 31 ans, a dit regretter les faits et assuré qu’en se rendant chez son ex-conjointe, il voulait « mourir » en provoquant l’intervention des gendarmes.

Athlétique avec son 1,83 m, « aguerri » et « endurant », cet ancien soldat du régiment d’infanterie de Brive pouvait « vivre plusieurs jours en autonomie » et était dans une « logique suicidaire », avait indiqué le général André Pétillot, alors commandant de la région de gendarmerie de Nouvelle-Aquitaine.

Les débats devront notamment se pencher sur sa personnalité. Un expert a décrit une « particulière instabilité relationnelle » et « des difficultés à contrôler sa colère ». L’expertise psychologique pointe aussi une « relation conjugale pathologique » avec celle qui a été sa compagne pendant huit ans.

« C’est un homme cassé », déclarait l’an dernier son avocat, Maitre Arnaud Dupin, au journal Sud-Ouest. « Il n’a pas tenté de tuer qui que ce soit. Il s’est présenté armé, mais c’était dans le cadre d’une rébellion amoureuse avec volonté de mettre fin à ses jours. »

Hospitalisé puis placé en détention provisoire, Terry Dupin a d’ailleurs tenté plusieurs fois d’arracher son dispositif de trachéotomie pour se suicider. Il s’exprime encore aujourd’hui avec difficulté. Initialement poursuivi pour tentatives d’assassinat, le prévenu a échappé à la cour d’assises « en l’absence de certitude quant à son intention homicide », selon le parquet.

Son ex-compagne « n’est pas tellement préoccupée par la peine » qui sera prononcée, a déclaré à l’AFP son avocat, Maitre Réda Hammouche, qui défend aussi les trois enfants, présents le jour des faits et aujourd’hui âgés de 4 à 9 ans. « Pour elle, le sujet, c’est sa sécurité. Elle est déjà obsédée par l’idée qu’un jour, cet homme va sortir (de prison). »

« Son objectif à elle, c’est d’être préservée, que ses enfants le soient, que monsieur ne puisse pas retrouver sa trace », a déclaré l’avocat à France 3 Périgords. Concernant les enfants, « ils ont assisté à une scène d’une extrême brutalité. Ils ont été marqués ».

L’éphémère compagnon de cette dernière souhaite pour sa part « une sanction exemplaire », selon son avocat. « Il s’est vu mourir », a exliqué à l’AFP Maitre Vincent Maris. « Il a un peu l’impression d’avoir été au mauvais endroit, au mauvais moment, piégé dans cette relation toxique entre Terry Dupin et son ex-compagne. »

Avec AFP.

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