Quoi retenir de ce papier : Justice. Une « revenante » du groupe Etat islamique condamnée à 12 ans de réclusion

A relever, ce texte sur le web dont le sujet est « la justice » et qui est susceptible de vous ravir.

Son titre troublant (Justice. Une « revenante » du groupe Etat islamique condamnée à 12 ans de réclusion) en dit long.

Sachez que le rédacteur (identifié sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur le web.

Il n’y a aucune raison de douter du sérieux de ces infos.

Elle était jugée depuis lundi à Paris pour association de malfaiteurs terroriste (AMT) criminelle. Douha Mounib, « revenante » du groupe Etat islamique (EI), a été condamnée ce mercredi soir à douze ans de réclusion criminelle. Après près de cinq heures de délibéré, la cour d’assises spéciale a assorti cette peine d’une période de sûreté des deux tiers. Le parquet national antiterroriste (Pnat) avait requis quatorze ans de réclusion, dont deux tiers de sûreté, à l’encontre de l’accusée de 32 ans. 

Douha Mounib a reconnu à l’audience « la globalité » des faits, assurant que l’Etat islamique c’était du « passé ». Dans le box, elle avait raconté comment son « désir » d’aller en Syrie avait viré à « l’obsession » depuis qu’elle s’était radicalisée, quelques mois avant d’entamer un premier périple en 2013 vers cette zone de guerre, épousant un passeur qu’elle venait de rencontrer en Turquie. Ce premier séjour avait été écourté après deux mois, en raison de l’instabilité de la région. Douha Mounib n’avait ensuite eu de cesse de vouloir repartir en Syrie.

Après plusieurs échecs, sa « détermination extrême » avait fini par payer à l’été 2015 : grâce à la carte d’identité dérobée à sa mère, elle avait réussi à passer la frontière turco-syrienne avec son second époux tunisien et le fils de ce dernier, âgé de moins de 2 ans. Ils avaient séjourné une quinzaine de mois en Irak et en Syrie, successivement à Mossoul puis Raqqa, deux villes sous le joug de l’EI.

Arrêtée en 2017

Pour l’avocate générale, Douha Mounib a livré une « version édulcorée » de ce second séjour, « minimisant » sa participation. La jeune femme avait affirmé que son mari n’avait « jamais combattu », qu’elle-même n’avait vu aucune des « atrocités quotidiennes » commises par l’EI, et que l’activité de sage-femme qu’elle avait exercée l’aurait été de façon « clandestine », avait souligné la représentante de l’accusation. 

Douha Mounib avait finalement quitté fin 2016 les territoires contrôlés par l’EI, et avait été arrêtée en mars 2017 à la frontière syro-turque avec sa fille âgée de quelques mois et l’enfant de son mari. Elle avait été rapatriée en France fin 2017 et incarcérée. Quatre ans plus tard, Douha Mounib avait tenté de s’évader de la maison d’arrêt de Fresnes, un fait dont n’était pas saisie la cour mais qui a pesé dans sa décision.

Ouvrages sur un objet semblable:

Droit de l’exécution des peines 2007-2008,Ouvrage . A emprunter en bibliothèque.

La Justice et le Mal,Clicker Ici .

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