Un fois de plus, ce site va porter à votre connaissance un éditorial qui circule sur internet. Le sujet est «la justice».
Le titre suggestif (Tribunal. À Bourg-Achard, elle pille le compte bancaire d’une personne handicapée) est évocateur.
L’éditorialiste (identifié sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur internet.
Les informations concernées sont par conséquent présumées valides.
Texte source mentionné :
Publié le
Une femme de 38 ans a spontanément aidé au quotidien une personne devenue handicapée pour mieux lui vider son compte bancaire. Condamnée à 6 mois de prison pour abus de faiblesse, elle devra dédommager la victime.
Victime d’un AVC, une habitante de Bourg-Achard (Eure) s’est retrouvée, du jour au lendemain, dans un fauteuil roulant. Vivant seule et dans l’impossibilité de s’assumer au quotidien, son moral était au plus bas. Fort heureusement, au début du mois d’août 2020, Magalie H., 38 ans, demeurant non loin de chez elle, à Barneville-sur-Seine, lui a spontanément proposé son aide.
Elle s’occupait de tout, du ménage, de ses démarches, mais aussi et surtout de ses courses. Bien évidemment pour régler les achats, elle avait besoin de sa carte bleue et des codes qui allaient avec. Voilà comment elle a pu retirer 1 000 euros tous les mois en toute impunité. Enfin presque, car elle a fini par tuer la poule aux œufs d’or qui s’est retrouvée en difficulté financière. D’où l’ouverture d’une enquête qui a montré qu’elle avait détourné 42 230 euros en un peu plus d’un an.
« J’étais au chômage »
« Divorcée, j’étais au chômage et je touchais 1 000 euros par mois. Quand je n’avais plus d’argent pour les enfants, je prenais sur son compte », a déclaré Magalie H. lors de son audition avant d’ajouter après un moment de réflexion : « Je voulais peut-être me faire plaisir ».
Fort heureusement pour elle, ses parents ont contracté un emprunt pour l’aider à rembourser, son engagement étant de leur verser 500 euros par mois.
Cet accord arrangeait tout le monde. Sauf qu’en mars 2022, la mère et la fille ont procédé à un échange de gifles, la première reprochant à la seconde son manque de ponctualité pour le versement des 500 euros.
Et Magalie H. a appris par la même occasion que ses parents n’avaient remboursé qu’un peu plus de la moitié de la somme à savoir 21 500 euros.
Jugée pour abus de faiblesse, Magalie H. a alterné à la barre les attitudes renfrognées et les crises de pleurs avant de s’en prendre à ses parents.
Condamnée pour abus de faiblesse
« Je pensais qu’ils avaient versé la totalité de la somme empruntée à la victime. Quand j’ai appris qu’ils avaient gardé une partie de l’argent, ça m’a mise hors de moi ! », a-t-elle affirmé.
« L’affaire est classique avec Madame qui se présente comme un bon samaritain pour vider les comptes de ma cliente soi-disant pour ses enfants, mais en fait pour son plaisir. À la suite de cela, la maman s’est engagée à verser 42 230 euros. Ce qui est moins classique c’est que la mère n’a remboursé que 21 500 euros. Ce qui est également moins courant c’est que cette même mère a été agressée après avoir réclamé les 500 euros mensuels », a résumé dans la foulée l’avocat de la victime, Me Eude.
Ensuite ? Eh bien 8 mois de prison assortis d’un sursis probatoire ayant été requis par le parquet, les pleurs de la prévenue ont repris de plus belle.
Magalie H. a finalement été condamnée à 6 mois de prison avec sursis. Elle devra verser 20 730 euros à la victime, soit le reste de la somme due, ainsi que 800 euros pour son préjudice moral. Enfin, elle devra payer 600 euros de frais de procédure.
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