En parcourant le web j’ai repéré un article qui risque de vous ravir. Sa thématique est « la justice ».
Son titre suggestif (Tribunal : dans un quartier du CCAS de Quimper, le conflit de voisinage dérape – Quimper) en dit long.
Le rédacteur (identifié sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres posts qu’il a publiés sur le web.
La confiance est de ce fait substantielle en ce qui concerne ce papier.
La date d’édition est 2022-06-16 11:41:00.
À l’audience correctionnelle du tribunal de Quimper, ce jeudi 16 juin, une Quimpéroise de 43 ans comparaissait pour des faits de dégradation ou détérioration du bien d’autrui par un moyen dangereux, ainsi que pour vol.
L’histoire remonte au début du mois de mai 2021, à Quimper. On est rue Eugène-Gauguet, dans le secteur du Corniguel. Un petit quartier géré par le Centre communal d’action sociale (CCAS) dans lequel l’ambiance est loin d’être au beau fixe. Des relations de voisinages plus que complexes, semble-t-il. La prévenue et une de ses voisines ne s’entendent pas du tout.
Un feu avec du PQ et du déo
L’origine des tensions entre ces deux femmes serait liée, vraisemblablement, à une histoire de télévision cassée ainsi qu’à une dette de cannabis à hauteur de 80 €. Pour preuve du climat malsain qui règne entre elles, il suffit de lire les lettres envoyées par la prévenue à sa voisine. Des courriers plus que menaçants : « Crève sur la table d’opération. Tu n’es qu’une pourriture, voleuse et jalouse ».
L’histoire n’en reste pas là. Le soir du 11 mai, après un barbecue très alcoolisé avec des amis, la prévenue se rend chez la victime, absente, casse une vitre et provoque un incendie au niveau d’un canapé avec du papier toilette, une bombe désodorisante et un briquet. Un feu qui sera rapidement éteint par les pompiers et qui ne provoquera que peu de dégâts. Néanmoins, ce même pavillon a été détruit par un autre incendie le 15 février 2022. Une enquête serait en cours.
Un complot ?
Le jour des faits, en quittant le domicile de sa voisine, la prévenue, qui vit du RSA, embarque ?des cagettes de viande dans le réfrigérateur de la victime. « Elle en avait jusqu’au menton », racontera un voisin témoin de la scène. À l’audience du tribunal, jeudi, la quadragénaire, dont le casier judiciaire comporte deux mentions, nie les faits et évoque un complot de la part de ses voisins.
« Ça fait quand même pas mal de monde qui vous en veut », ironise la présidente Clémence Peyrou-Teitgen. Elle acquiesce de la tête. « J’en ai marre de payer pour les autres », continue cette mère de trois enfants, dont la plus petite a été placée. « Où est le père ? », questionne la juge quimpéroise. « Très bonne question », lui répond la prévenue. Le procureur Dominique Tailhardat a requis quatre mois de prison ferme. Le jugement doit être rendu tard dans la soirée.
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