Dernière actualité toute fraiche : une institutrice du Cher convoquée au tribunal

Sur cette parution, un nouvel article qui va s’adjoindre à notre revue de presse sur « la justice ».

Son titre saisissant (une institutrice du Cher convoquée au tribunal) condense tout l’encart.

Identifié sous le nom «d’anonymat
», le rédacteur est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur internet.

Les informations concernées sont donc jugées valides.

Sachez que la date d’édition est 2023-04-24 14:23:00.

L’article d’origine :

Une institutrice face à la justice. Une enseignante de l’école de Coust, près de Saint-Amand-Montrond, a été convoquée au tribunal de Bourges ce lundi 24 avril. Cette quinquagénaire, installée dans le village depuis plusieurs années, fait l’objet d’une suspension provisoire car plusieurs de ses élèves l’accusent de violences.

Les faits auraient eu lieu dans la salle de classe. « On a des enfants qui ont été punis à outrance, projetés au sol, violentés », raconte une maman. Elle évoque aussi des coups avec une baguette en bambou. Certains élèves ont confié que la maîtresse leur avait tiré l’oreille ou la capuche. « Ils nous ont raconté ça d’un air complètement détaché, parce qu’ils n’ont connu que cette maîtresse-là et que c’était devenu une normalité pour eux de subir ça », ajoute-t-elle.

« À aucun moment, on ne peut pas s’imaginer qu’une maîtresse est capable de faire ça à nos enfants »

« C’est déroutant, c’est déstabilisant, poursuit cette maman, très émue. Elle m’a détruite, parce que c’est impossible pour nous d’imaginer ce genre de choses. Quelqu’un de bien constitué se remet en question et se demande pourquoi il n’a rien vu, pourquoi il n’a pas posé les bonnes questions ». Les faits auraient duré pendant plusieurs mois. D’après les premiers éléments de l’enquête, au moins cinq ou six enfants auraient été victimes. Ils sont âgés de 3 à 6 ans. « Même si on n’était pas au courant, on a trop de pourquoi dans la tête, alors on espère que la suite du jugement sera en notre faveur pour qu’on puisse soigner ces maux ».

« J’aimerais qu’elle n’ait plus le droit d’exercer, qu’elle ne soit plus au contact de mineurs, confie cette parent d’élèves. À un moment donné, ça suffit. La maltraitance, l’enseignement à l’ancienne, c’est fini. On demande aux parents de ne plus donner de fessées, d’avoir une éducation positive, de ne plus punir nos enfants. Alors pourquoi une maîtresse se permettrait de le faire ? ».

L’enseignante est placée sous contrôle judiciaire

L’institutrice conteste les violences. Son casier judiciaire est vierge et elle n’a jamais été mise en cause pour comportement maltraitant auparavant. « Elle a indiqué qu’elle a pu intervenir parfois, à l’égard de certains élèves, de manière un peu véhémente, mais jamais pour exercer des violences », assure son avocat, Me Eugène Bangoura. Selon lui « il y a des situations dans les classes, avec certains élèves, où ça devient très difficile pour un enseignant. Il faut intervenir, de manière mesurée, mais il faut intervenir ».

Face à la complexité de ce dossier sensible, il a réclamé le renvoi de l’audience. « C’est une enquête qui a été menée au pas de charge, à la hussarde, estime Me Eugène Bangoura. Il y a encore des questions à vérifier ». Le procès est donc renvoyé au 3 juillet, le temps d’entendre de nouveaux témoignages d’enfants. En attendant, l’institutrice présumée innocente reste placée sous contrôle judiciaire et la justice l’autorise à exercer, sauf dans l’école de Coust.

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