Cet éditorial ayant pour propos « la justice » a été trouvé sur le web, nous avons projeté de vous le dévoiler dans cette publication.
Son titre (Tribunal de Perpignan : quatre ans de prison ferme pour avoir agressé sexuellement une dame de 77 ans qui sortait son chien) en dit long.
Présenté sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est positivement connu.
La confiance est donc grande en ce qui concerne cet encart.
Texte source en question :
Un jeune homme de 33 ans était jugé ce lundi 20 mars 2023 devant le tribunal correctionnel de Perpignan pour l’agression sexuelle d’une septuagénaire commise le 17 février dernier à Villeneuve-de-la-Raho. Le prévenu, en état de récidive après avoir été condamné pour viol en 2020 par la cour d’assises des Pyrénées-Orientales, a reconnu pour la toute première fois, à demi-mot, avoir agi sous le coup d’une pulsion.
Aveux et révélations. Le trentenaire dans le box ce mardi reconnaît tout. Et ce grand gaillard de 33 ans, le crâne aux cheveux ébène barré tout du long d’une grosse mèche peroxydée, ajoute même des « regrets sincères » à transmettre à sa victime. « C’est comme un rêve dont le lendemain on ne se souvient que de quelques bribes », enchaîne-t-il. « Mais, Madame dit la vérité, elle n’a aucune raison de mentir ». Elle, âgée de 77 ans, qui n’a pas pu trouver le courage de revoir le visage de ses cauchemars.
« J’ai cru qu’il allait me tuer »
Ce 17 février, vers 5 h 30, elle sort de chez elle pour promener son chien dans ce lotissement paisible de Villeneuve-de-la-Raho quand elle voit arriver un véhicule noir. Le conducteur, « un jeune homme s’exprimant bien », ralentit pour s’excuser de lui avoir fait peur. Puis repart. Et revient. « Il m’a demandé comment s’appelait mon chien », racontera la septuagénaire. « Là, j’ai commencé à avoir peur. J’ai compris qu’il se passait quelque chose d’anormal. Je me suis mise à courir vers ma résidence ». Or, l’automobiliste enclenche la marche arrière, la suit et tente de lui bloquer le passage. Elle parvient au hall de son immeuble mais n’a pas le temps de refermer la porte. L’homme descend de sa voiture moteur tournant, et se précipite sur elle. La malheureuse tente de sortir par une autre porte, s’y agrippe de toutes ses forces au point de se blesser sérieusement à la main. Elle est obligée de lâcher prise… Son agresseur l’attrape par ses vêtements, sort son sexe et se masturbe contre elle. Tout en lui infligeant des attouchements.
« J’ai crié au secours plusieurs fois mais personne ne m’a entendue. Car ma voix ne porte pas à cause d’une maladie« , confie-t-elle. « Lui, il disait qu’il ne voulait pas me faire de mal, je crois qu’il m’a même vouvoyée. Moi, j‘ai cru qu’il allait me tuer ». Quelques minutes plus tard, le jeune homme quitte les lieux, laissant à la septuagénaire le temps de mémoriser le modèle de son véhicule et quelques chiffres de son immatriculation. Qui serviront à l’identifier…
« J’étais extrêmement alcoolisé« , se justifie-t-il face au tribunal. « J’avais ramené une fille chez elle avec sa copine. Elle m’avait dit que je pourrais rester dormir. Elle s’est joué de moi. J’étais pas bien« . On n’ira pas plus loin dans les explications.
« J’ai des maux en moi. Je pensais que j’avais réussi à oublier «
Mais aujourd’hui, le trentenaire veut faire des confessions. « J’ai des maux en moi depuis tout le temps et dont je n’ai jamais parlé. C’est le moment de le dire. J’ai vécu beaucoup de choses très traumatisantes, le décès de mon père, et dans les années qui ont suivi, des attouchements sexuels. J’avais 11 ans et ça a duré pendant 5 ans », livre-t-il en sanglots, refusant de dévoiler le nom de l’auteur. « Je pensais que j’avais réussi à oublier. Mais ça a ressurgi. Aujourd’hui je sais que j’ai besoin d’aide. J’ai plus le choix. »
Plus le choix non plus pour les 4 ans d’emprisonnement ferme « qui s’imposent », selon le procureur Nicolas Brignol. D’autant que « la seule vision d’une personne sur le bord de la route a suffi à réveiller des pulsions inavouables et coupables ». Une fois n’est pas coutume, l’avocat de la défense Me Nicolas Nassier se range à cet avis, plaidant toutefois pour une peine mixte assortie de soins « qui puisse reconstruire tout le monde ». Le tribunal les met d’accord : 4 ans ferme avec suivi socio judiciaire pendant 5 ans. De quoi rappeler à cette dame de 77 ans, témoigne son avocate Me Meline Massamba, qu’« une victime ne doit en aucun cas se sentir coupable ». Et pour l’aider, peut-être un jour, à arrêter de pleurer.
Condamné aux assises en 2020 pour « viol »
Le mis en cause avait comparu en mars 2020 devant la cour d’assises des Pyrénées-Orientales pour un « viol » commis 5 ans plus tôt. Lors de son procès, il avait réfuté toutes les accusations en bloc. Il avait raconté qu’il se rendait à son travail et s’était arrêté sur le parking d’une discothèque au Barcarès. Selon son récit, il avait demandé une cigarette à une femme de « 40 ou 50 ans » qui dormait dans sa voiture et qu’ils avaient eu une relation « consentie ». Malgré ses dénégations, il avait été condamné à 6 ans de prison (8 ans avait été requis). Sorti quelques mois plus tard, il était en libération conditonnelle ce matin du 17 février à Villeneuve-de-la-Raho.
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