Fidèle à sa vocation, ce blog va vous présenter un encart assez complet qui circule sur internet. La thématique est «la justice».
Son titre (son avocat dévoile une photo accablante) est sans ambages.
Identifié sous la signature «d’anonymat
», le journaliste est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour d’autres textes qu’il a publiés sur le web.
Il n’y a pas de raison de douter du sérieux de ces informations.
La date de parution est 2023-02-08 04:34:00.
L’avocat de la famille de Gabby Petito a dévoilé une photo de la jeune femme tuée en 2021, le visage tuméfié après avoir été frappée par son fiancé.
Depuis qu’elle a été tuée par son fiancé en août 2021, Gabby Petito est devenu le symbole des violences conjugales aux Etats-Unis. Ses parents ont fait de ce combat leur nouvelle raison de vivre, pour que sa mort ne soit pas vaine. Ils ont notamment intenté une action en justice contre la police de l’Utah, qu’ils accusent de n’avoir pas su protéger leur fille. Pour prouver leurs dires, l’avocat de la famille vient de dévoiler une photo du visage tuméfié de Gabby. Le selfie a été retrouvé dans le téléphone de la jeune femme de 22 ans.
D’après le «Salt Lake Tribune», il aurait été pris le 12 août 2021, à 16 heures 37, soit le jour même où un témoin a téléphoné aux secours, affirmant avoir vu Brian Laundrie frapper sa compagne. Les deux étaient ensemble en voyage à travers les parcs nationaux américains depuis plusieurs semaines. Après l’incident, la police est intervenue auprès du couple, mais au lieu de comprendre quel danger encourait Gabby Petito, les agents ont estimé que la victime était en réalité Brian Laundrie.
« C’était juste une querelle. Désolé, que cette dispute soit devenu si publique »
Les images filmées par les caméras installées sur l’uniforme des policiers, montraient une Gabby en larmes, expliquant souffrir de troubles obsessionnels compulsifs qui affectaient son attitude. A la police, Brian indiquait, lui, que sa petite amie se trouvait dans un état maniaque durant leur querelle et qu’elle avait fini par le gifler parce qu’elle pensait qu’il allait l’abandonner sur le bord de la route, sans voiture. Mais le jeune homme disait ne pas vouloir déposer plainte. «Je ne vais pas poursuivre quoi que ce soit parce qu’elle est ma fiancée et je l’aime. C’était juste une querelle. Désolé, que cette dispute soit devenu si publique», expliquait-il.
«Gabrielle, qui était sur le siège passager, pleurait de manière incontrôlable», a écrit un officier le 13 août dans son rapport. Alors que la police prenait donc le parti de Brian Laundrie, le décrivant comme un jeune homme tentant de résoudre cette affaire avec sensibilité, Gabby assurait pourtant avoir été elle aussi frappée. «Il a attrapé mon visage avec ses ongles, je crois que c’est pour ça que j’ai une petite coupure ici. Je peux le sentir quand je touche, ça me brûle», a-t-elle dit. Mais, parce qu’elle a été la première à avoir porté les coups, les autorités lui ont expliqué qu’elle était l’instigatrice et qu’une action serait lancée contre elle. Leur faisant finalement promettre de se séparer durant quelques heures, les agents ont fini par repartir. «La police de Moab n’a pas écouté Gabby, n’a pas enquêté sur ses blessures et la gravité de son agression et n’a suivi ses propres règles et loi de l’Utah», dénonce l’avocat dans un communiqué.
Des aveux écrits
Le corps de Gabby a été retrouvé plusieurs semaines après sa disparition en septembre 2021 après d’intenses recherches débutées lorsque Brian Laundrie, celui qu’elle devait épouser, est rentré seul chez lui en Floride, à bord de leur véhicule. Dès son retour, il a refusé de dire où se trouvait Gabby, malgré les implorations des parents de cette dernière. Il a fini par lui aussi disparaitre avant d’être retrouvé mort – par suicide – dans une réserve naturelle. Dans un carnet de notes retrouvé près de son cadavre, il a avoué avoir tué Gabby Petito. «Je pensais lui apporter la miséricorde, je pensais que c’était ce qu’elle voulait, je vois maintenant toutes les erreurs que j’ai commises. J’ai paniqué. J’étais choqué. Mais à partir du moment où j’ai décidé de lui enlever sa douleur, j’ai su que je ne pouvais pas continuer sans elle», a-t-il écrit. Au cours de l’enquête, plusieurs éléments ont semblé indiqué que Gabby était victime de violences conjugales, ce que la police – qui a été appelée après une dispute durant leur voyage – n’a pas vu.
Les erreurs commises durant l’enquête, notamment au moment d’intervenir auprès du couple dans l’Utah ont été pointées du doigt dans un rapport indépendant. Le rapport estime que les agents n’ont pas su voir que Gabby n’était pas «l’agresseur prédominant à long terme dans cette relation». «Brian a été scrupuleusement examiné, notamment sous ses vêtements à la recherche de blessures, des preuves photographiques ont été obtenues, et il lui a été offert des soins. Rien de tout cela ne semble avoir été proposé à Gabby Petito, même après qu’elle a elle aussi dit avoir été blessée suite à une agression», peut-on lire dans ce dossier. Il est ajouté: «Gabby serait-elle en vie aujourd’hui si cette affaire était traitée différemment ? C’est une question à laquelle il est impossible de répondre bien que ce soit la réponse que beaucoup de gens veulent savoir. Personne ne le sait et personne ne connaîtra jamais la réponse à cette question».
Bibliographie :
Code de la route/Introduction historique,Le livre .
Justice aux Canadiens-Français !,A voir et à lire. .
Une tragédie américaine,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.